Il était temps qu’un média remette un peu les pendules à l’heure avec le catastrophisme qu’ils nous infligent d’habitude; On remarquera que cet article en « nouvelles associées » nous balance encore 2 accidents, comme si notre activité ne se résumait qu’à cela. Mais bon, saluons quand même la 3-Alpes pour noter que les accidents de parapentes sont, de loin, les moins courants, malgré une fréquentation sur Annecy par exemple, largement supérieure à la randonnée, quoique le public en pense.
Et si on joue le jeu des comparaison idiotes, on rappellera que pour le seul mois de juillet, il y’eu 44 morts par noyade sur les côtes hexagonales… sans en faire la une, pour chaque, comme il est de coutume pour eux de le faire quand il s’agit de parapente.

Un parapentiste polonais s’est tué mardi en Haute-Savoie, C’est le troisième accident grave de la discipline dans le bassin annécien en trois mois.Si la discipline est l’une des moins dangereuses en montagne, elle n’est pas sans risques mais dans 9 cas sur 10, l’accident est du à une erreur humaine.

Le lac d’Annecy, Les parapentistes en ont fait une destination phare.
ces trois derniers mois elle a été le théâtre de trois accidents graves, dont deux mortels.
Pour autant le parapente reste l’un des sports de montagne les moins risqués, 2 décès par an en moyenne, pour plus de 140.000 décollages rien qu’à la Forclaz et à Planfait.
En trente cinq ans d’existence, la discipline s’est considérablement développée, sécurisée aussi, avec l’apparition de régulateurs de vols en période d’affluence.
En été le parapente représente 10% des interventions de secours, moins que l’alpinisme ou la randonnée.
Les secours, qui rappellent aux pratiquants de bien s’équiper et  de s’informer avant le vol.
Car dans 9 cas sur 10, l’accident est dû à une erreur humaine et pourrait donc être évité.

Source : France 3 Alpes